Karine Fréchette vit et travaille à Montréal.
Sa pratique picturale entend susciter une expérience autant spatiale, optique que physique. Des affinités se présentent avec le Op art, l’abstraction du début du vingtième siècle et l’esthétique psychédélique. Les gestes picturaux tissent attentivement des réseaux de motifs dont le lent labeur aboutit paradoxalement à des allusions à l’écran, à la volatilité d’ondes impalpables, à des mouvements oscillatoires.
La peinture de Karine Fréchette se nourrit d’une fascination pour toutes formes d’ondes transmises, aussi bien à l’échelle cosmique qu’à travers les télé-communications, en passant par l’image digitale et analogique. Ainsi, sa peinture aborde la lumière en tant que manifestation d’un flux d’information en constante circulation. En recourant entre autres à une palette électrique, elle tente d’avantage de reproduire l’effet optique de la lumière que de représenter cette dernière. Au sens large, elle s’intéresse aux mouvements et rythmes temporels, aussi bien naturels que virtuels, qui modulent l’espace construit et l’expérience sensible. L’altération de la perception elle-même devient le sujet.
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Histoire des Expositions
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Karine Fréchette lives and works in Montreal.
Her pictorial practice aims to create an experience that is spatial and optical as well as physical. The work has affinities with Op art, the abstraction and psychedelic aesthetics of the early twentieth century. Her pictorial gestures weave networks of motifs whose labour intensive process paradoxically alludes to the screen, to the volatility of impalpable waves, and oscillatory movements.
Karine Fréchette’s painting feeds on a fascination with all forms of transmitted waves, both on a cosmic scale and through telecommunication, via digital and analogue images. Thus, her painting approaches the light as a manifestation of a flow of information in constant circulation. Using, among other things, an electric pallet, she tries to reproduce the optical effect of light rather than representing it. In a broad sense, she is interested in temporal movements and rhythms, both natural and virtual, that modulate the constructed space and the sensory experience. The alteration of perception itself becomes the subject.
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